“Le savoir des anciens n’est pas un fardeau, c’est une lumière. Mais encore faut-il mériter de la porter.”
C’est dans le village de Worzok, perle au cœur d’Engong, que le quêteur Ayina, parvenu au terme de son ascension, reçoit le privilège ultime : être reçu par le Roi Akoma Mba, détenteur du secret de l’immortalité. Mais le Roi ne se présente jamais seul en audience. À ses côtés siège le Conseil des Sages, un cercle de six figures fondatrices, liées par le sang, l’initiation et l’univers, toutes issues de la grande lignée de Mba Evini, fondateur d’Engong et descendant direct du patriarche Ekang Nna, père des Ekang. Autrefois mortels, les Ekang sont devenus immortels lorsque Akoma Mba, petit-fils d’Evini, perça le secret de l’immortalité qu’il transmit à son peuple.
Le Conseil des Sages d’Engong, présidé par le Roi Akoma Mba lui-même, est bien plus qu’un comité consultatif. Il incarne les archétypes fondateurs de la culture Ekang, les piliers d’un peuple devenu immortel parce qu’il a su mériter ce secret. Chaque conseiller est une pièce d’un puzzle, une voix venue du passé, un reflet du joueur lui-même.
Constitution du Conseil des sages d’Engong dans la cadre du jeu Engong la cité céleste
Okome Ekang ou Ada Ngono, la grand-mère du Roi
Fille unique du patriarche Ekang Nna et sœur de Evini Ekang, Okome Ekang est la grand-mère du Roi Akoma Mba. Elle est également connue sous le nom d’Ada Ngono (la belle des belles), et est la mère du légendaire Oyono Ada Ngono, à qui fut révélé le Mvett, cet art oral sacré des Ekang. Oyono fut envoyé parmi les mortels pour leur transmettre les enseignements initiatiques du Mvett Ekang.
Okome est une matriarche cosmique, figure centrale de la transmission. Si elle est morte comme ses frères, elle demeure active dans le pays des fantômes, protégeant sa descendance et déjouant les menaces contre Engong.
Engouang Ondo, le Chef des armées d’Engong
Fils de Ondo Mba et petit-fils de Mba Evini, Engouang Ondo incarne la force, mais aussi la responsabilité. Initialement, c’est Akoma Mba lui-même qui cumulait tous les pouvoirs, y compris le commandement militaire. Mais voyant la bravoure d’Engouang Ondo, il lui confia l’armée, préférant se consacrer au tribunal d’Engong.
Engouang Ondo est un chef bon, reconnaissant à chacun le droit de vivre. Il est un guerrier pacificateur, respecté pour sa droiture. Il est le bras d’Engong, mais un bras tendu, non fermé.
Mfoulou Engouang , le père de la foudre
Père de Ntoutoume Mfoulou, dit Mon’Ebo, surnommé “l’orage”, Mfoulou Engouang représente l’énergie brute des origines. Mon’Ebo est décrit comme l’homme sans peur, irascible comme un serpent python, brutal comme l’ouragan. Il est la pulsion d’Engong, la rage canalisée en devoir.
Angoung Bere ou le Magnéto, gardien de l’invisible
Chef spirituel d’Engong, Angoung Bere est un être à part. Devin, sorcier, maître des dimensions visibles et invisibles, il est plus ancien que la création elle-même. Nul ne sait où il réside, et pourtant, il est partout.
Il est le lien entre les mondes, un guide occulte, une conscience diffuse. Il est l’écho du monde avant le monde.
Nnang Ndong , le maître-initiateur
C’est le maître-initiateur d’Akoma Mba. Un homme étrange, au corps divisé : noir en bas, rouge en haut. Il est le témoin de la création, celui qui a vu “comment on a fait le monde”.
Medza M’otougou , l’homme le plus riche (et le plus beau) d’Engong
Né le même jour qu’Akoma Mba, Medza M’otougou fut initié au même moment qu’Akoma Mba par Nnang Ndong. Il reçut le biang (fétiche) de la richesse, là où Akoma reçut celui de la puissance.
Il est décrit comme l’homme le plus riche et le plus beau d’Engong tout est étant un redoutable guerrier.
Une sagesse initiatique pour demain
À travers ces figures, c’est la culture Ekang tout entière qui parle. Le joueur ne sort pas seulement changé : il sort conscient. Chaque Sage incarne un pan de ce que signifie vivre en harmonie : l’amour, la justice, la spiritualité et la paix.
Ce Conseil des Sages d’Engong est un moment, dans le jeu, qui crée une rupture émotionnelle. Tout ce qui a été appris, traversé, ressenti, est pesé dans la balance de l’héritage ancestral.
À Engong, l’immortalité n’est pas une fin. C’est une prise de conscience du moi intérieur.
